Interview express : Frédéric Crété

Pourriez-vous nous dire quelques mots sur votre formation et vos expériences précédentes ?

J’ai passé une licence de mécanique à l’université Paul Sabatier de Toulouse (1981).  Ensuite j’ai suivi une carrière d’officier de marine pendant plus de vingt ans : une dizaine d’année à bord de différents navires de combat et une autre « à terre » avec des activités très variées : forces spéciales, missions internationales (ONU, HCR, OTAN, UE), états-majors et instructeur à l’Ecole navale.

Après j’ai découvert le « monde civil » grâce au groupe GEOS lors d'accompagnement de projets d’entreprises en zones sensibles : le monde du parapétrolier au Nigéria et celui du pétrolier en Algérie, le chantier d’une centrale thermique en Arabie Saoudite ou encore des sucreries au Cameroun et au Tchad). Entretemps, j’ai travaillé pendant quelques mois dans une entreprise informatique à Taïwan.

Enfin, ayant déménagé à Zagreb, j’y enseigne le français à l’Alliance française depuis 2012 et la technologie à l’EFIZ à partir de 2013.

Comment avez-vous décidé de devenir enseignant(e) et pourquoi avoir choisi cette matière / cette spécialisation ?

Au cours de différentes expériences professionnelles, j’ai toujours porté un vif intérêt à la formation du personnel que ce soit des appelés du contingent des « quartiers difficiles », les élèves-officiers de l’Ecole navale, les jeunes surveillants et vigiles au Cameroun ou les apprenants de l’Alliance française de Zagreb.

Comment êtes-vous arrivé(e) à EFZ ?

Le hasard m’a conduit à enseigner la technologie à l’EFIZ.  En effet, fin 2013 l’école cherchait un professeur de technologie pour remplacer le précédent, parti soudainement.  L’enseignement à l’époque se faisait par le CNED, j’ai donc proposé mes services qui ont tout de suite été acceptés. Depuis ce moment, je fais partie de l’équipe pédagogique du collège de l’EFIZ.

Comment vos élèves vous décriraient-ils ?

Je dirais que les élèves me décriraient comme une personne stricte mais juste et « sympa ».

Si vous deviez révéler aux élèves et aux familles quelque chose de personnel sur vous, ce serait quoi ?

C’est un secret, mais je vais vous le confier : du temps de la Guerre froide, en 1987, à bord d’un petit bâtiment j’ai navigué en mer de Barents pour espionner les Soviétiques.

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